Vestiges de collines fortifiées, Ynys Lochdyn, Llangrannog

Vestiges de collines fortifiées, Ynys Lochdyn, Llangrannog

A cet endroit pittoresque qui domine Llangrannog, le Wales Coast Path (Chemin côtier du Pays de Galles) passe entre les vestiges de deux forts préhistoriques.

Un fort occupe l’extrémité d’un cap étroit qui mène vers Ynys Lochdyn (communément écrit Ynys Lochtyn), l’ile située au large. Des falaises rendent le fort inaccessible côtés ouest, nord et est. L’approche sud est défendue par un talus et un fossé qui traversent la partie la plus étroite du cap.

L’autre fort était sur Pen y Badell, la colline située vers le sud (à l’intérieur par rapport au chemin côtier). Un talus défensif entoure le sommet. Les fouilles conduites par le Dyfed Archaeological Trust en  1990-91, ont mis à jour des munitions préhistoriques : une cache de 12 cailloux pour frondes, gardés dans le fort en cas d’approche ennemie. Ils se trouvent maintenant au Ceredigion Museum à Aberystwyth.

Les archéologues ont découvert les vestiges d’une rotonde de sept mètres de diamètre, datant de l’occupation romaine de la Grande-Bretagne. Ils ont aussi trouvé les piliers d’angle d’un bâtiment surélevé par des piliers de bois, probablement un dépôt de produits alimentaires. Ailleurs, une datation au carbone indique une occupation humaine du site, à la fin de l’Age de bronze.

Depuis la Seconde Guerre Mondiale, Pen y Badell accueille un poste d’observation du ministère de la défense, installé pour suivre le mouvement de missiles venant du Projectile Development Establishment à Aberporth, environ à 7km au sud-ouest. Cet établissement a été évacué là depuis le Kent, en 1940, parce que le sud de l’Angleterre était vulnérable en cas d’attaque ou d’invasion allemandes.

De nombreuses sortes d’armes ont été testées dans cette installation qui est maintenant spécialisée en armes de lancement aérien et systèmes téléguidés sans personnel, tels que les drones.

A propos du nom de ce lieu :

Lochdyn s’écrivait Elychton ou peut-être Clychton en 1302-3, et L(l)ochdyn/L(l)ochtyn dans les années 1750 et 1760. Il est possible que la première partie de ce nom soit liée au mot irlandais loch (crique ou marre) mais fait ici référence à un terrain d’atterrissage. Il se peut que la partie –dyn provienne de dynn (enclos fortifié) ou din (fort).

Avec tous nos remerciements à Dyfed Archaeological Trust, et à Prof Hywel Wyn Owen, membre de la Welsh Place-Name Society. Traduit par Catherine Jones

Carte

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