Porth Ceiriad, près d’Abersoch

Le nom de cette baie fait référence à la colline fortifiée qui la domine. Ces photos montrent la baie dans les années 1930.

Porth est le mot gallois pour « porte ». Caer est « colline fortifiée », et la terminaison « -iad » signifie « lieu /site ». Donc, Ceiriad veut dire « site de la colline fortifiée ».

Photo of the view over Porth Ceiriad in the 1930sLa petite péninsule à l’est de Porth Ceiriad est Trwyn yr Wylfa. Wylfa décrit un point de vue ou d’observation, suggérant ainsi que c’était un autre point de surveillance dans les temps anciens. Pendant la Première Guerre Mondiale, ces terres arables ont été réquisitionnées par l’armée pour servir de poste de guet.

La péninsule à l’ouest de Port Ceiriad est Trwyn Llech y Doll, une avancée rocheuse plane qui s’avance dans la mer. Ce nom décrit un rocher associé à un péage. Nous ne savons pas de quel type de péage il s’agit mais ce pourrait être des droits de douane. Au 18e siècle et au début du 19e, des douaniers patrouillaient préventivement, en bateau, les St Tudwal’s Roads --routes de St Tudwal— (voie de navigation jusqu’à Pwllheli) pour s’assurer du paiement des droits de douane. On dit que des contrebandiers déchargeaient leur marchandise en secret sur le versant ouest du cap.

Photo of the view over Porth Ceiriad in the 1930sLa plus vaste des trois plages de Porth Ceiriad est Traeth Sidan. Sidan est le mot gallois pour « soie ». Traeth=plage. Il est possible que ce nom fasse référence à son sable. Traeth yr Arian (plage de l’argent) est située au centre, et il y a une histoire qui dit qu’on y a trouvé de l’argent (métal) à la suite d’un naufrage. La troisième est Traeth Melyn/Traeth Twmpath Melyn (« plage jaune / plage au monticule jaune »), où il y a relativement peu de sable mais où il se peut que des marins aient remarqué une particularité jaune dans les roches ou les falaises.

Les plages sont divisées par Stwffwl Nampig, une particularité rocheuse située sur les terres de Nant y Bîg (stwffwl= « agrafe », et par les Milfeini—gros rochers détachés de la falaise par les éléments, il y a longtemps. Mil= « mille ». Feini est la mutation du mot meini, qui signifie « rochers ».

Les navires déchargeaient ici charbon, calcaire et sel pour l’usage des autochtones qui arrivaient pour faire commerce sur la plage. Le charbon et le calcaire étaient brûlés sur place pour obtenir de la chaux, utilisée pour fertiliser les champs.

Avec tous nos remerciements à Diogelu Enwau Llanengan. Traduit par Catherine Jones

Carte

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